Art : ce qui est considéré comme de l’art en 2025 selon les experts

Une œuvre numérique générée par intelligence artificielle s’est vendue à plus d’un million d’euros en début d’année. Contrairement aux attentes, ce type de transaction n’a pas bouleversé l’ensemble des critères de valorisation sur le marché. Les experts considèrent toujours la provenance, la rareté et la reconnaissance institutionnelle comme des facteurs déterminants.

Pourtant, certains investisseurs continuent d’ignorer les risques liés à la liquidité ou à la conservation des œuvres. D’autres privilégient des stratégies hybrides mêlant art traditionnel et nouvelles pratiques numériques, malgré la volatilité des tendances et la difficulté à anticiper la demande.

Ce qui fait œuvre d’art en 2025 : les tendances qui redéfinissent la valeur

Jamais le marché de l’art n’a semblé aussi ouvert aux croisements et aux rencontres inattendues. En 2025, la notion d’œuvre d’art s’élargit, portée par une génération de créateurs qui mêlent art numérique, installations immersives et créations physiques. Les plateformes digitales comme Singulart, Agora Gallery ou Amal Gallery changent la donne : elles offrent à de jeunes artistes venus du street art ou du design de nouveaux accès à la reconnaissance, bousculant les circuits traditionnels.

L’essor des NFT et de la réalité virtuelle rebat les cartes, mais le fondement reste : l’art s’impose par sa capacité à faire sens, à bousculer le spectateur. Les grands noms, Pablo Picasso, Banksy, Pierre Soulages, demeurent des repères, mais les frontières entre art classique et art contemporain s’estompent peu à peu.

Voici les nouvelles dynamiques qui façonnent la définition de l’art selon les professionnels :

  • La création assistée par intelligence artificielle intrigue et questionne : où commence, où s’arrête la main de l’auteur ?
  • L’art climatique et l’engagement social séduisent les commissaires d’exposition, qui y voient de nouveaux critères de sélection.
  • La viralité sur Instagram, Pinterest ou TikTok propulse des artistes émergents sur le devant de la scène.

Les collectionneurs se tournent vers des pratiques mixtes, entre pièces uniques réalisées à la main et œuvres numériques, sans ignorer la force d’un récit ou l’émotion transmise. Si la cote des artistes blue chip comme Andy Warhol, Claude Monet, ou Jean-Michel Basquiat reste stable, le foisonnement de nouveaux talents et la diversité des formats témoignent d’une époque en mouvement.

Investir dans l’art aujourd’hui : quelles questions se poser avant de se lancer ?

Dès qu’il s’agit d’acquisition, la première interrogation concerne le prix. Les ventes aux enchères orchestrées par Christie’s ou Sotheby’s font régulièrement la une avec des montants spectaculaires, mais la réalité du marché est bien plus nuancée. Les plateformes comme Singulart ou Masterworks démocratisent l’achat d’art en ligne et le fractionnement d’œuvre, attirant une nouvelle vague d’investisseurs. Cependant, la liquidité d’un tableau ou d’un NFT n’a rien à voir avec celle d’un actif financier traditionnel.

La notion de diversification revient souvent dans les discussions entre spécialistes. Un fonds d’art ne fluctue pas comme un indice S&P ou Artprice100. D’après Meaghan Roddy, consultante avisée, la valeur d’une pièce dépend autant de sa rareté que de la trajectoire de son créateur. Les artistes blue chip, Picasso, Warhol, Basquiat, servent de référence, mais la prudence est de mise lorsqu’il s’agit d’artistes contemporains moins établis.

Avant de franchir le pas, il convient d’examiner plusieurs points clés :

  • Quel est le parcours de l’artiste choisi ?
  • D’où vient précisément l’œuvre ?
  • Quels frais additionnels prévoir : TVA, droits de suite, assurance ?
  • L’œuvre bénéficie-t-elle d’une exonération IFI ou d’un régime de dation ?

Du côté fiscal, l’investissement dans l’art en France demande une attention particulière : prélèvement forfaitaire unique (PFU) sur les plus-values, exonération IFI sous certaines conditions, TVA variable selon le circuit. L’arrivée des plateformes numériques et de la blockchain fait miroiter de nouvelles formes de certification, mais aucune technologie ne remplace l’expertise d’une galerie ou d’une maison de vente réputée.

Risques, arnaques et mauvaises surprises : ce que les nouveaux investisseurs doivent savoir

L’achat d’une œuvre d’art, même via une plateforme reconnue, n’élimine pas les dangers potentiels. Les contrefaçons circulent : faux certificats, signatures trompeuses, œuvres numériques dupliquées. Les NFT et l’art numérique ne sont pas à l’abri, malgré leur traçabilité sur la blockchain. Des failles techniques, des usurpations de droits subsistent. Exigez toujours un certificat émis par un expert ou une maison réputée, et vérifiez minutieusement la provenance.

Le marché de l’art, par nature, peut surprendre les néophytes par sa volatilité. Une pièce acquise au sommet peut voir sa valeur s’effriter si l’artiste sort du radar des collectionneurs ou si la tendance s’inverse. La liquidité d’un tableau ou d’un NFT reste relative : revendre rapidement relève souvent de la gageure, loin de la facilité d’une action en Bourse.

La préservation matérielle soulève d’autres questions : dégradation, accident, vol, sans assurance appropriée, les pertes peuvent être sévères. L’art numérique, lui, dépend de la solidité des plateformes et des serveurs. Un NFT égaré lors d’une faillite ou d’une cyberattaque devient irrécupérable.

Voici les précautions à adopter pour limiter les mauvaises surprises :

  • Contrôler scrupuleusement traçabilité et certificats
  • Surveiller régulièrement la valeur de l’œuvre sur le marché
  • Mettre en place un contrat d’assurance adapté à chaque type d’œuvre

Les nouveaux venus doivent donc conjuguer vigilance, curiosité et persévérance. Le secteur de l’art, qu’il soit tangible ou virtuel, exige du discernement sans jamais promettre de certitudes.

Conseils d’experts pour bien débuter et gérer sa collection sans stress

Entrer dans le marché de l’art en 2025 demande une vraie méthode. Les professionnels recommandent de partir sur de bonnes bases : clarifiez ce que vous recherchez, plaisir, placement, diversification du patrimoine. Pour un premier achat, orientez-vous vers une plateforme digitale fiable telle que Singulart, ou choisissez une galerie d’art reconnue. Se faire accompagner par un professionnel, qu’il soit commissaire-priseur ou conseiller indépendant, aide à éviter les écueils et garantit l’accès à des œuvres authentifiées.

Construire une collection relève d’un projet à long terme : analysez la trajectoire des artistes, leur présence lors de foires comme Art Basel ou dans les grandes ventes aux enchères chez Sotheby’s ou Christie’s. Diversifiez entre art contemporain, art moderne et art numérique ou NFT, devenus des incontournables. Les spécialistes suggèrent de documenter chaque acquisition (factures, certificats, historique) pour sécuriser une éventuelle revente.

La question de la conservation ne se limite pas à l’emballage d’un tableau de Pierre Soulages : elle implique aussi, pour l’art numérique, de miser sur la robustesse des plateformes et la sauvegarde des fichiers. Pensez à une assurance adaptée, accessible via certaines plateformes ou auprès d’assureurs spécialisés. Intégrer des réseaux de collectionneurs, des clubs ou fonds d’investissement dans l’art comme Masterworks ou Ramify, permet d’échanger, d’étoffer son carnet d’adresses et d’aiguiser sa perception de la valeur artistique comme financière.

Au bout du compte, l’art en 2025 a cessé d’être un territoire réservé. Il appartient à ceux qui osent explorer, questionner, et parfois parier sur l’inattendu. Les codes changent, la passion demeure.

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